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TRIUMPH - ANGLAISE ?


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Si vous avez dejé roulé avec nous, vous avez peut être pu voir notre ami Manu avec sa magnifique Triumph Rocket III, une moto vraiment splendide ou la belle Tiger de Clitiswood !

Triumph est une marque que j'aime beaucoup et qui à egalement fait de tres belles voitures, notamment la série des TR dans le style des MG. ( Je plaçerais un lien vers mon tout petit site consacré à le triumph tr 4 irs de mon père )

Mais pour ce qui est des motos, Triumph evoque tout de suite la moto anglaise.

Angalise ? peut être ,mais développée par des Allemands !!!!


La création :

Deux jeunes allemands, originaires de Nuremberg, furent à l'origine de la société Triumph : Siegfried Bettmann et Mauritz Schulte se lancèrent en 1887 dans la fabrication de bicyclettes dans un atelier de Coventry, au cœur de l'Angleterre industrielle. On doit le nom de la société à Bettmann, lui qui, le premier, s'était engagé dans la vente de bicyclettes, avant d'être rejoint par l'ingénieur Schulte ; c'est donc lui qui choisit le nom de « Triumph », facilement compréhensible partout en Europe. La technologie ayant progressé, la société décida de produire des cycles à moteur.



A gauche, Mauritz Schulte en plein burn et à droite Siegfried Bettmann dans son costume de maire de Coventry en 1913

L'hisorique :

En 1883 Siegfried Bettman, né en Allemagne, émigre vers le Royaume-Uni où, après avoir travaillé dans divers petits emplois, il débute à partir de 1885 un commerce d'exportation de bicyclettes à destination de son pays d'origine.

Dès 1886, il réalise que son nom, sous lequel il distribue ses bicyclettes, pourrait être un frein à leur diffusion. Il cherche donc un nom qui sonne aussi bien au Royaume-Uni, France et Allemagne - dont il parle couramment les langues. C'est ainsi que naît la marque Triumph.

Il s'associe rapidement à Mauritz Schulte, technicien originaire comme lui de Nuremberg. Ils s'installent alors dans la région la plus industrialisée du Royaume-Uni : Coventry, où l'on commence déjà à parler de moteurs pouvant équiper des avions, des automobiles et des motocyclettes.

Rapidement, ils se penchent vers cette nouvelle technique et installent, dans la partie-cycle des vélos qu'ils produisent déjà, un moteur de la marque belge Minerva. C'est ainsi que naît, en 1902, la première moto Triumph.




Dès 1905, la firme de Coventry étudie et produit son propre moteur : un monocylindre, dont la distribution est à soupapes latérales, de 363 cm3. Cylindrée qui va progressivement être augmentée à 453, 476, 499 et, enfin, 550 cm3. Cette moto acquerra rapidement une réputation de grande robustesse. Parallèlement, Triumph s'implante en Allemagne par sa filiale TWN.


Sa puissance modeste de 3 cv ne l'empêchera pas de se classer deuxième du Tourist Trophy 1907 et d'y remporter la victoire l'année suivante, à une vitesse proche de 70 km/h.

La grande guerre va marquer le début du succès commercial de Triumph qui, jusqu'en 1918, fournit pas moins de 30000 motos aux forces armées britanniques.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Triumph existantes seront réquisitionnées en grand nombre pour équiper l'armée. Réquisitions auxquelles viendront s'ajouter quelque 30 000 motos produites dans le cadre de l'effort de guerre. Elles y maintiendront la réputation de motos robustes.

À la fin de la guerre, la type « H », équipée d'un quatre temps de 550 cm3 se verra adjoindre dans la gamme — restreinte — un monocylindre deux temps de 225 cm3, la « Junior ». Malgré une société florissante, Schulte quitte Triumph en 1919.

Schulte quitta la compagnie en 1919, en désaccord avec Bettmann au sujet de la diversification de la production Triumph. Il fut pourtant remplacé par Claude Holbrook, lui aussi favorable à la construction automobile. C'est d'ailleurs en 1923 que la société décida de créer un département automobile. En 1925, l'usine de motocyclettes de Coventry occupait 45 000 m2 et employait 3 000 personnes. Elle produisait environ 25 000 à 30 000 unités par an, réparties en neuf modèles.



→ L'usine Triumph de Coventry, en 1924

En 1932, un ingénieur talentueux arrive chez Triumph : Val Page. Il va moderniser la gamme et réaliser le fameux « vertical twin » (bicylindre vertical, en français) qui apportera tant de notoriété à la marque de Coventry. Contrairement à une croyance largement répandue, Triumph n'a pas inventé ce type de moteur qui existait déjà chez Werner au début du siècle.

Bien que ce modèle de 650 cm3 ait connu un très bon accueil de la part du public, l'entreprise connaîtra des difficultés financières, répercussions du Krach de Wall Street de 1929.

La marque est alors vendue à Jack Sangster déjà propriétaire de la firme Ariel. Edward Turner devient alors chef des études. Ses buts seront, avant tout, d'uniformiser la fabrication et de simplifier la gamme : pour cela, il ne conservera que 3 modèles de monocylindres allant de 250 à 500 cm3 et abandonne la première version de bicylindre pour en concevoir un tout nouveau, de 500 cm3, presque aussi peu encombrant qu'un monocylindre. La moto équipée de ce moteur sera la « Speed Twin », présentée en 1937.

La seconde guerre mondiale


Pendant la seconde guerre mondiale, le gouvernement a réquisitionné pratiquement toutes les machines fabriquées.

Dans la nuit du 14 novembre 1940, l'usine de Coventry fut rasée par un bombardement allemand. La production continua tant bien que mal, à Warwick à titre provisoire, avant que ne commence, à l'été 1941, la construction à Meriden, dans la banlieue de Coventry, d'une nouvelle usine qui sera achevée en 1942.

La guerre n'aura pas eu que des effets négatifs pour Triumph puisqu'elle donnera l'occasion à de nombreux jeunes américains de découvrir ces motos légères et performantes. Triumph crée donc deux compagnies aux USA, vers lesquelles 75 % de la production seront expédiés.

C'est à l'attention de ce marché que sera créé, en 1949, un moteur de cylindrée plus importante (650 cm3). Ce sera la fameuse « Thunderbird » (oiseau de foudre).

En 1949, pour assurer la pérennité de Triumph, cette dernière est englobée dans le puissant groupe BSA, qui comprend alors des firmes telles que Ariel, Sunbeam, les voitures Daimler, la production d'armes, de machines outils et d'acier.

En 1953 apparaîssent à nouveau des monocylindres dans la gamme : les « Terrier » de 150 cm3 et « Cub » de 250 cm3.

L'année suivante, Triumph se décide à doter ses motos d'une suspension arrière oscillante, technique utilisée déjà depuis longtemps par la concurrence.

En 1956, Triumph va bénéficier d'une excellente publicité : sur le désert de sel Bonneville Salt Flats, Johnny Allen atteint, avec une moto en forme de cigare équipé d'un moteur Triumph, la vitesse de 344 km/h. Dès 1959, Triumph lance une nouvelle moto qui portera le nom de l'endroit en question : la « Triumph Bonneville ».
Une menace s'annonce :
Au milieu des années 1960, les constructeurs japonais commencent à investir peu à peu l'Europe. Beaucoup de fabricants britanniques, seuls parmi les Européens avec l'Allemand BMW à avoir vraiment su résister au « creux de la vague » que constitue cette période, considèrent ces motos plus comme des gadgets que comme de réels concurrents.

Pourtant, la production nippone sera, au début des années 1970, à l'origine du regain d'intérêt du public pour la moto. Il est alors déjà bien tard pour Triumph (associé dans ce projet à BSA) pour réagir. De tous nouveaux bicylindres de 350 cm3 à bloc moteur et arbres à cames en tête seront bien étudiés et présentés à la presse. Mais les finances manqueront pour les mettre en production.

On va donc concevoir la « Trident », un peu à la hâte puisqu'il s'agit d'un trois cylindre de 750 cm3 basé sur les bicylindres 500 et en utilisant un maximum de pièces, avec des carters moteurs extrêmement complexes, mais, surtout un certain retard par rapport à la concurrence qui propose un démarreur électrique, un frein avant à disque, éléments que Triumph n'a pas cru bon de proposer.
Le modèle ne connaîtra pas le succès et malgré une modernisation de la Bonneville, les ventes sont en chute libre. En juillet 1973, N.V.T. voit le jour, recentrant la production dans les usines BSA de Small Heath.



La fin :

L'usine de Meriden est alors occupée par ses ouvriers qui finiront par obtenir de créer une coopérative en 1975 qui produira des « Bonneville » T140, qui sera successivement modernisée. Pendant qu'à Small-Heath, on continue de produire des « Trident ». Mais c'est le chant du cygne : après tant de luttes, de pertes de production, de dispersions, la dernière Trident est produite en 1976 et Meriden ferme ses portes en 1980.



Renaissance :

En avril 1983, un homme d'affaires qui a fait fortune dans l'immobilier, John Bloor rachète les locaux et les droits de Triumph.

Après avoir accordé jusqu'en 1988 à un distributeur anglais, L.F. Harris, le droit de produire des Bonnevilles avec les stocks de pièces restants, Bloor décide de mettre fin à la production de motos estampillées Triumph. Mais Bloor a une autre idée derrière la tête.

Au salon de Cologne de 1990, Triumph présente une toute nouvelle gamme : si les noms restent (Trident, Daytona), les machines sont entièrement nouvelles avec des partie-cycles modernes et des moteurs à trois cylindres qui le sont tout autant. La production se fait dans la très moderne usine d'Hinckley, dans le Leicestershire. Triumph Engineering Co Ltd est mort, Triumph Motorcycles Ltd est né.


Aujourd'hui la marque Triumph se porte bien, se démarque comme toujours de la concurrence par ses innovations et son style si particulier, et voit régulièrement ses parts de marché augmenter. Espérons que tout ceci ne soit que le début de l'histoire...


Les photos :



Triumph Speed Twin modèle 1938



Triumph Tiger 100 modèle 1939



Une magnifique Triumph Trophy TR5 de 1950



Une Triumph Bonneville T120 de 1958, une légende est née !



Un Triumph Daytona 1000 de 1990



Une superbe Speed Triple T301 de 1994



Un Triumph Bonneville de 2002 coloris Sky Blue / Silver



Speedmaster de 2003






thruxtone 2007



speed triple



la tres belle America 2011



Tiger 2011



La Thunderbird



La rocket III



d'autres photos a venir ...



Lien du petit site consacré à la tr 4 /

http://triumphpassion57.monsite-orange.fr/index.html


Sources : google, wikipedia, triumphadonf.com, 3t-toulouse.org

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